Niagara Falls

Hier, samedi, j’ai passé la journée à Niagara Falls. Le bureau des relations internationales de ma fac organise des voyages et sorties pour les étudiants étrangers à des prix très intéressants.

A bord d’un “school bus”, je me suis donc dirigée vers ce lieu hautement touristique que chaque étudiant en échange à Toronto se doit de visiter (sorte de règle tacite).

J’adore cette photo !!!

Pour information : les chutes du Niagara sont comme leur nom l’indique des chutes situées sur le fleuve Niagara, à la frontière du Canada et des Etats-Unis.

Les deux principales sont :

“ Les chutes américaines”

“ Le fer à cheval “, ou chutes canadiennes

Arrivés sur place, nous nous sommes tous rendus au pied des chutes pour prendre le fameux bateau “The Maid of the Mist”.

C’est un bateau qui se rend au pied des chutes, et qui permet d’admirer le spectacle de très près !!

Ces magnifiques ponchos bleus sont fournis et compris dans le prix du ticket.

Heureusement, car ils sont tout simplement indispensables ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai pas pu prendre de photos de très, très près (cela aurait coûté la vie à mon appareil photo !).

En sortant du bateau, j’ai pris quelques photos “ 100% touriste de base “ :

Toute cette eau, illustrant la magie de la nature… ça vous fait rêver ? Pas si vite…

Niagara Falls, c’est aussi une ville trèèèèèèèèèèès touristique !

Eh oui, il faut bien les amuser les touristes. Une fois que vous avez les chutes, c’est beau, mais on y reste pas des heures. Alors une rue spéciale pour les touristes a été créée…

La ville est également truffée d’hôtels de luxe (avec vue sur les chutes, bien sûr) et de casinos…

On peut se marrier à Niagara Falls, un peu comme on se marrie à Las Vegas…

Ce contraste entre la force de la nature que représentent les chutes et la démesure que l’on voit dans le reste de la ville est assez surprenant au premier abord. Mais si on y réfléchit, ce n’est pas si étonnant : il y a autant de touristes à Niagara Falls qu’il y a de possibilités de se faire de l’argent…

Quoiqu’il en soit, j’ai passé une super journée. J’ai pu prendre de jolies photos, rencontré des gens sympas, bien rigolé.

Et j’ai même eu droit à un arc-en-ciel sur les chutes, ce qui n’est pas négligeable !!!

Frosh/orientation week

La première semaine précédant le début des cours est appelée ici “Orientation Week”, ou “Frosh Week”. Pendant cette semaine, tout est organisé pour accueillir les étudiants entrant en première année : visite du campus, déjeuners, dîners, soirées…

Les étudiants en Arts et Sciences sont répartis dans des “colleges”, sortes de maisons auxquelles ils appartiennent. Ce sont ces collèges qui organisent chacun leur semaine d’orientation, avec au programme nombreux évènements. Ils déambulent pendant plusieurs jours dans les rues du campus, portant un tee-shirt attestant leur appartenance à leur collège, s’insultant mutuellement les uns les autres, en chanson (ou pas parfois).

Quand vient la nuit, c’est le moment pour les filles de se dénuder au possible pour se déhancher sauvagement sur les pistes de danse… Pour le plus grand plaisir des garçons, bien sûr.

Etant à la fac de droit, je ne fais pas partie d’un college. Cependant, j’ai moi aussi pu participer à une semaine d’orientation, dans une ambiance un peu plus mature que pour la “Frosh Week” à proprement parler. En effet, les étudiants qui entrent à la fac de droit ont tous déjà passé une licence d’autre chose. Peu importe ce qu’ils ont étudié, ils entrent selon les résultats obtenus (et cela est difficile d’entrer en droit, et plus particulièrement à Toronto puisqu’il s’agit de la meilleur université de droit du pays).

Du coup, les étudiants en première année ont déjà 20 ou 21 ans, et l’ambiance de la semaine d’orientation est complètement différente ! Sont au programme des petits déjeuners, déjeuners et diners gratuits pendant lesquelles des associations d’étudiants viennent se présenter, ou des profs viennent faire une première introduction aux cours que vont suivre les premières années.

En tant qu’étudiante en échange, je n’étais pas censée participer à cette semaine d’orientation. Les 2e et 3e années commencent les cours le 8 septembre, tandis que les 1e années commencent une semaine plus tard, ce qui laisse le temps pour la semaine d’orientation. Cependant, après m’être fait dégagée d’un petit déjeuner par un organisateur, j’ai finalement réussi à participer à certains évènements de la semaine gratuitement (il faut savoir que cette semaine n’est pas gratuite : en moyenne 150$ par étudiant) lorsque mes cours me le permettaient. J’ai eu droit à plusieurs petits déj et lunch, pu aller au bowling, tout ça pour pas un sou.

J’ai aussi pu aller à un match de baseball dans le gigantesque Rogers Centre, le grand stade de Toronto situé au pied de la CN Tower, pour 10$.

A l’affiche : l’équipe de Toronto, les Blue Jays, contre les Tampa Bay Rays (Floride).

J’ai pu découvrir que le baseball est un sport très chiant ! Il y a beaucoup de blancs entre deux lancers. Des messages publicitaires défilent sur un écran géant pour éviter que le public ne s’ennuie, on passe beaucoup de musique…

A l’entrée du stade, on nous distribue ces serviettes blanches à l’effigie de l’équipe locale. Des messages passent sur l’écran géant pour demander aux spectateurs de les faire voler au-dessus de leur tête.

J’ai passé plus de temps à prendre des photos avec des copines qu’à regarder le match…

Ceci dit, j’ai pu faire une rencontre assez étonnante !

Samedi soir, j’ai participé à un “semi-formal dance”. C’est une soirée où une tenue correcte est exigée, mais qui n’est pas entièrement formelle. Difficile à expliquer mais surtout à comprendre, puisque les filles portaient des robes de cocktail et les garçons des costumes !

Premiers cours

Ma première semaine de cours s’est achevée hier. Et j’ai déjà hâte d’être la semaine prochaine!

Tout d’abord, j’en profite pour vous montrer quelques photos de ma magnifique faculté !

Imaginez une seconde que j’ai eu cours dans la salle à manger de cette maison…

Haha, la classe hein?

(Vous ne verrez pas encore ce bâtiment car il est en réparation, et la façade est absolument horrible à voir en ce moment)

Parlons un peu des cours…

Les premiers cours sont introductifs ici. Le professeur n’entre pas en matière, il prend simplement le temps d’exposer les sujets qui seront à étudier, ses attentes au niveau des travaux à faire, etc. Je devais avoir des cours de deux heures chacun qui n’ont duré au final que 3/4 d’heure au maximum.

Le premier a été un cours sur les droits des femmes dans le droit transnational. J’avais déjà regardé le CV de la prof et était en avance impressionnée. Je sais maintenant que cette impression était fondée! J’aurais quatre papiers à rendre dans le semestre sur les thèmes étudiés.

Le second a été sur les Droits de l’Homme – niveau avancé. Rien de particulier à dire sur celui-ci, si ce n’est que le prof est très cool : j’ai un papier à rendre dans le semestre, sur le sujet que je veux, du moment que ça a un lien avec les Droits de l’Homme…

Enfin le troisième, et non des moindres : cours de Droit International public. Pour introduire la matière et montrer quels questions pose le droit international public, la prof a voulu donner un exemple d’actualité. C’est bien sûr l’expulsion des gens du voyage de France qu’elle a choisi.

Elle a d’abord montré à la classe un article du Globe parlant du groupe Facebook qui cherche à mettre en difficulté Eric Besson dans l’organisation de son mariage, histoire de commencer avec un peu d’humour. Elle explique aux étudiants que ce groupe a un rapport avec les expulsions de roumains en France, bla bla bla.

Puis vient la question fatale : “Has anyone followed this issue?”.

Je regarde autour de moi : non visiblement, personne n’est prêt à prendre la parole sur ce sujet d’actualité qui fait rougir de honte les français. Je me porte volontaire : “Well I am French, so I guess I did”. La prof me regarde avec un grand sourire et me demande bien évidemment d’expliquer à la classe (40 personnes) ce qu’il en est.

Sur le coup, j’ai un peu honte d’être française (surtout quand on sait que ce qui se passe en France est fortement critiqué à l’étranger). La prof me demande si je fais partie du groupe Facebook, cela détend l’atmosphère.

Bon, maintenant que j’ai pris la parole, c’est trop tard, j’assume. Je sens mon cœur qui tambourine dans ma poitrine, je panique, je dis n’importe quoi. Je raconte tout dans le désordre, bref, la catastrophe. Pour rattraper mes bêtises, j’essaie de prendre la parole pendant le reste du cours (ce qui ne fut pas difficile car 1/ j’ai étudié le droit international et 2/ seulement 3 étudiants se sont décidés à parler).

La fin du cours arrive, je me prépare à aller voir la prof pour lui demander deux trois conseils sur le travail à effectuer sur cours, comme j’ai fait avec les autres profs. Et là, surprise : elle vient me voir pour me remercier d’avoir pris la parole et me féliciter. Bon, visiblement, je n’ai pas dit que des conneries !

Et au moins, je sais que j’ai la prof dans la poche… ce qui peut toujours servir lorsqu’on a une note de participation à la fin du semestre :)

Voilà pour le résumé des cours de la semaine. J’ai du acheter des bouquins bien sûr. Les professeurs écrivent ce qu’ils appellent des text books (un résumé de leur cours imprimé sur des feuilles blanches) et le font payer en moyenne 35$ – la marge allant dans leur poche bien sûr.

J’ai du acheter deux de ces text books, plus un livre de Droit International d’environ 1500 pages pour la modique somme de… 188$ !! Non, vous ne rêvez pas ! Et je n’ai pas tout acheté encore…

Ceci dit, je finirai ce billet par une note positive : je n'ai pour l'instant aucun problème de compréhension. Même si certains profs parlent vite, il n'y a que peu de phrases que je ne comprends pas du tout.

J'ai beaucoup de lectures à faire d'un cours à l'autre, et je n'ai pas de problèmes de ce côté-ci non plus. Espérons que ça dure !

Labour Day

Labour Day, ou Fête du Travail, est célébrée tous les 1ers lundis de septembre, chaque année. C’est un jour férié, ce qui permet aux gens d’aller manifester.

A lieu en même temps le “Canadian International Air Show”, spectacle qui clôt l’exposition nationale du Canada (CNE) où sont présentés plusieurs avions venant du Canada, des Etats-Unis et d’ailleurs.

Ma voisine sommes allées au bord du lac Ontario afin de profiter du spectacle. Nous ne l’avons vu que de loin : pour vraiment profiter du spectacle, il faut se rendre dans des endroits où l’endroit est payante (forcément, la vue y est meilleure).

Nous en avons profité pour nous promener au bord du lac.

Itinéraire suivi (en métro) : le point A correspond à chez moi, le point B au bord du lac.

Monument aux morts dédié aux pompiers de la ville de Toronto. Petite particularité : deux stèles vierges ont été prévues pour y inscrire les morts à venir…

Oui, c’est bien moi (sous la pluie…)

Ne voulant pas payer le métro (3$ l’aller), je suis rentrée à pied, seule pour la majeure partie.

D’après Google Maps : 7,1 kilomètres.

J’ai pu voir le centre de Toronto et passer par ma fac. Je posterai photos dans un prochain article !

Ma chambre

Au jour le jour

Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai finalement vidé mes valises et rangé mes affaires (je suis trop occupée, que voulez-vous!). C’est pourquoi j’ai attendu si longtemps avant de poster une petite vidéo des 7m2 où je vais vivre cette année !!!

To get a cell phone…

Aujourd’hui, l’aventure principale de ma journée a été de trouver un moyen d’avoir un téléphone portable au Canada. Et ce n’est pas une mince affaire !

Il existe 5 grandes compagnies de téléphonie mobile ici : Bell (la plus connue et la plus chère, l’équivalent de Orange en France), Fido, Rogers, Wind, et Virgin Mobile. Elles proposent toutes des forfaits différents, avec ou sans engagement.

Il n’est pas nécessaire de s’engager à longue durée comme en France pour avoir un forfait intéressant. Beaucoup de compagnies proposent un engagement sur un an, voire des forfaits sans engagement.

Pour ma part, j’ai un forfait sans engagement pour 25$ par mois avec 100 minutes de communications, illimité le soir et le week-end sur l’Ontario, SMS illimités tout le temps vers le national et l’international.

Vous trouvez ça bien? Attendez de lire la suite…

Tous les opérateurs ont un point commun : ils sont chers (même s’ils n’en ont pas l’air…)

Au Canada, on paye pour tout en matière de téléphone portable :

- pour les appels sortants comme pour les appels entrants,

- pour les SMS sortants comme entrants,

- pour avoir une boite vocale (à prendre en option, en moyenne 7$ en plus du forfait, ce que je n’ai pas),

- pour avoir le numéro du correspondant qui s’affiche lorsqu’il vous appelle (en option aussi, que je n’ai pas non plus),

- pour les appels en dehors de l’Ontario, voire de Toronto pour certaines compagnies, cela coûte plus cher (on considère presque cela comme un appel vers l’étranger),

- les options comme l’Internet illimité se rajoutent au montant du forfait (en moyenne 10$ de plus),

- chez certaines compagnies (comme Virgin), il est obligatoire d’acheter un nouveau téléphone lorsque l’on prend un forfait. Sachant que le moins cher, le mien, est à 79,99$, et qu’il ne fonctionne qu’au Canada.

Ceci dit, cela m’a permis d’avoir un plutôt joli téléphone, et on peut pas dire que ma facture de téléphone me ruine. Mais tout de même…