Bienvenue sur mon blog !
J'y raconte ma vie (un peu trop, pas assez, à vous de voir) d'étudiante en échange à Toronto au Canada.
Suivant les précieux conseils d'un de mes plus assidus lecteurs, j'ai décidé d'abandonner ce format de sommaire. Vous pouvez retrouver un sommaire sur la colonne de droite, avec lecture par ordre chronologique ou par thème.
Bonne lecture !
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Les choses auxquelles on ne s'habitue pas (et celles auxquelles on s'habitue!)
On a beau faire des efforts, même après 7 mois dans un pays étranger, et plus particulièrement dans une fac étrangère, il y a des choses auxquelles on ne s’habitue pas. Je me suis fait la réflexion hier en cours, alors que j’observais certains comportements que je ne me lasse pas de critiquer.
A la fac de droit de l’université de Toronto, il existe plusieurs “personnages” qui dans un amphi ou – encore pire! – dans un TD en France ne passeraient vraiment, vraiment pas. Ici, je n’ose pas dire que ça me choque car je ne veux pas me faire taxer de “coincée”, “personne manquant d’ouverture d’esprit” ou autre.
Dites-moi ce que vous en pensez… Un peu de contexte à prendre en compte : les scènes décrites se passent dans des classes peuplées de 20 personnes minimum, l’équivalent d’un TD quoi.
* L’étudiant(e) se permet d’arriver en retard. Voire très en retard. Voire à un niveau qui frise le ridicule, du style 30 minutes avant la fin du cours.
On trouve aussi un spécimen particulier: l’étudiant(e) qui arrive très très en retard (20 minutes avant la fin du cours) et qui prend la parole alors qu’il ou elle n’a rien suivi du débat. Forcément, il/elle est à côté de la plaque. Ca ne semble déranger personne.
* L’étudiant(e) qui arrive en retard en cours ne s’excuse pas. Il s’assoit et sort ses affaires bruyamment, et cela ne semble déranger personne.
Eh bien moi, ça me dérange! J’ai arrêté de m’excuser quand j’arrive en retard car on m’a pris pour une folle la seule fois où j’ai essayé. Mais je rougis encore de honte.
* L’étudiant(e) mange en cours. Il/elle mange son déjeuner (pas juste un sandwich hein, son déjeuner entier) même lorsqu’il est assis en face du prof, à deux chaises de distance. Et vas-y que j’ouvre la bouche bien grand, je mâche avec distinction, j’en mets de partout sur le bureau. Ca non plus, ça ne choque personne.
Il faut savoir qu’ici, il n’y pas de cours entre midi et deux, pour personne. Chacun a un break d’une heure et demie pour déjeuner.
Il y a aussi l’étudiant(e) qui a cours le soir à partir de 17 heures, et qui mange son dîner en cours (= petit plat réchauffé au micro-ondes pendant la pause, les odeurs qui embaument la pièce, un vrai bonheur) et toujours à 1 mètre et demi du prof.
* L’étudiant(e) sort de la salle, en plein milieu du cours, quand bon lui semble, pour aller aux toilettes ou pour passer un coup de téléphone. On a droit au bruit des talons sur les vieux parquets, autant dire qu’on entend plus ce que dit le prof pendant 2 minutes.
* L’étudiant(e) peut aussi enlever ses chaussures en cours (surtout l’hiver).
Eh oui, après 7 mois, le choc culturel est toujours là. Ce qui peut me paraître extrêmement irrespectueux parfois s’avère tout à fait acceptable ici. Bon j’avoue, il y a une chose à laquelle je me suis habituée ici : boire mon café en cours dans mon méga mug thermos style “je suis une étudiante nord-américaine”.
Mon mug qui garde mon café chaud pendant 4 heures, une petite merveille de la technologie, je vous le dis !
Quand je pense qu’en France, je n’osais même pas avoir une bouteille d’eau sur la table en TD… Maintenant, ça me fait bien rire !
Mais pour le reste, il me faudra(it) plus de temps…
J’avoue, il y a aussi des choses auxquelles on s’habitue…
* La possibilité de manger gratuitement à midi tous les jours de la semaine.
Vu que le break de midi est obligatoire pour tout le temps, la fac ou les organisations étudiantes organisent des réunions d’information et mini-conférences en tous genres, car c’est le seul moment où les très occupés étudiants en droit ont du temps.
Mais comment les convaincre de venir? Lunch gratuit, tout simplement.
Le lunch gratuit va du simplissime (deux parts de pizza par personne) au très luxueux (choix de sandwiches, salades, wraps, crudités). Et au passage, les conférences sont intéressantes.* Le “Dean Mayo Moran Muffin Madness”
Oui, la doyenne de ma fac se prénomme Mayo. Et elle le vit très bien.
Au début, je trouvais bizarre qu’ils proposent de manger des muffins avec de la mayonnaise (si si, j’ai bien cru ça). En réalité, la doyenne organise un mercredi matin par mois un buffet de pâtisseries pour les étudiants… A 10h, c’est la cohue pour choper muffins, croissants, bagels, fruits frais et café. Mon jour préféré du mois, sans aucun doute possible !
On va dire que ça rattrape le reste !
Pendant que Lyon me nargue avec ces 12-17°, moi je continue à me les geler ! J’avoue, un peu moins que d’habitude, mais on reste dans les températures négatives quand même. Et pourtant, on ne cesse de me parler de l’arrivée du printemps…
A en juger la météo du moment, le printemps consiste ici en de belles journées ensoleillées, si belles qu’on en aurait presque trop chaud avec nos gros manteaux, et qui se terminent en neige… plus en pluie.
Des journées où il me faut 10 minutes pour aller à la fac le matin et, tenez-vous bien, 25 minutes pour rentrer le soir (pour le même trajet bien sûr). La raison? Le soleil assèche les trottoirs, ce qui permet à la neige de bien tenir au sol. Et quand vient la pluie, la neige ne fond pas (car il fait trop froid) mais se transforme en plaques de glace. Un vrai bonheur. Ajoutez à ça la joie de croire marcher sur de la neige et de finir dans une flaque d’eau profonde de 5 centimètres.
La raison de mon courroux
Non, ne vous méprenez pas, j’aime toujours cette ville ! J’essaie de prendre ce changement météorologique avec philosophie : ce soir était comme un retour aux sources, l’impression d’être de nouveau à l’âge de mes premiers pas, tout simplement réapprendre à marcher.
Les canadiens, eux, maîtrisent parfaitement l’affaire. Imperturbables, il vont comme si de rien n’était. Pour ma part, je me demande encore comment je ne me suis pas cassé lé coccyx (et je touche du bois). Il faut croire que j’ai encore beaucoup à apprendre !
Pour ce dernier jour dans la Grosse Pomme, visite de Wall Street, Soho, West Village & Meatpacking district.
Wall Street
Ground Zero
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Quartier de Soho
Un quartier assez joli, mais pas aussi fantastique qu’on le raconte.
Quelques galeries sympas, de jolies immeubles mais ça s’arrête là !
Et malheureusement, aucune célébrité croisée… *soupir*
Converse store.
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Le 11 septembre marque toujours autant les esprits : dessins d’enfants sur ce thème.
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West Village
Comment faire de l’argent dans le West Village : vendez des photophores à 44$ pièce !
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Meatpacking District
Comme son nom l’indique, ancien quartier des abattoirs reconverti en quatier chic avec galleries d’art, magasins de créateurs et bars à vins de luxe.
Peintres improvisés dans la vitrine d’une boutique de vêtements.
Ancienne voie ferrée aérienne transformée en parc suspendu, le High Line Park.
Un panneau inattendu…
Au programme de ce dimanche ensoleillé : Statue de la Liberté et Ellis Island, Central Park, Brooklyn Bridge. Trois incontournables.
Vue de Manhattan depuis le ferry (quartier des finances)
Notre fierté franco-française !
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Ellis Island Museum ou l’art de camoufler des horreurs :
“On les entassait comme du bétail, mais ils étaient heureux”
“Tu savais qu’avant d’entrer aux Etats-Unis, ils vérifiaient les yeux avec cette pince? Et il la lavaient même pas entre deux personnes.”
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Central Park sous la neige
Monument en l’honneur de John Lennon
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Et pour finir en beauté : le pont de Brooklyn à la tombée de la nuit.
Après avoir tenté de prendre le métro qui ne fonctionnait pas et avoir rencontré un newyorkais qui a spontané proposé son aide (mais qui au final s’avérait ne pas être de New York mais de Boston, c’aurait été trop beau), direction Grand Central Station… sous la pluie.
Ma rencontre avec Michael, un grand moment d’émotion
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Le MOMA
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Et retour à Times Square !
Bureau de recrutement de l’US Army sur Times Square (si, si!)
